Questions fréquemments posées
La psychothérapie en ligne est un procédé thérapeutique récent et adapté à un plus large public. En effet, que résidiez en ville ou à la campagne, vivant avec une impossibilité de consulter en cabinet, des horaires particuliers ou tout simplement par choix, ce dispositif présente des avantages certains.
La psychothérapie en ligne se base sur le même schéma que la psychothérapie en face à face : un jour et un horaire sont définis à l’avance, lors de votre prise de rendez-vous. Le rythme des consultations en ligne est régulier, en fonction de vos besoins et objectifs.
Suivre une psychothérapie en ligne, c’est vous engager au même titre qu’une consultation en réel. Elle requiert une assiduité et une implication authentiques.
C’est à ce prix que vous pourrez obtenir des résultats visibles et durables.
Être derrière un écran ne se soustrait pas à ces fondements.
Une psychothérapie en ligne est efficace dès lors que votre désir d’entamer une psychothérapie est sincère et véritable. Votre motivation est donc un élément moteur incontournable de votre évolution personnelle.
La première consultation en ligne se base sur le même schéma qu’une consultation en présentiel.
C’est un temps de rencontre afin de mieux comprendre ce qui vous a amené à prendre rendez-vous. C’est également un temps pour faire connaissance et voir si vous vous sentez en confiance avec moi.
La psychothérapie est un cheminement vers un mieux-être et ce cheminement est propre à chacun. Vous êtes unique et c’est pourquoi il s’agira de définir ensemble vos objectifs et la route que l’on peut emprunter pour y arriver.
A la fin de cette consultation, il est possible de discuter des modalités du suivi (rythme des consultations, planification des rdv etc..) de prendre un nouveau rendez-vous ou de vous laisser le temps de la réflexion.
Vous pourrez vous confier le plus librement possible sur vos pensées, peurs, ressentis, rêves, espoirs…
Ce moment est le votre. Il vous permet de faire le point sur votre situation passée ou actuelle,
Au fur et à mesure, il y aura une relation de confiance qui s’instaurera (alliance thérapeutique) entre nous. Cette relation permettra l’émergence de questionnements, de nouvelles solutions…
Progressivement, vous pourrez évoluer et vous sentir plus à même d’aborder les choses sereinement.
Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question.
Tout dépend de votre situation, son évolution et de votre implication dans votre psychothérapie.
Néanmoins, vous pouvez arrêter votre suivi quand vous le souhaitez c’est vous l’acteur/trice.
Ceci dit, en général les patients ont une meilleur compréhension et estime d’eux-mêmes ainsi qu’un plus grand épanouissement dans leur vie en général. Alors, vous le sentirez très certainement.
Tant mieux pour vous si vous avez des ami(e)s capables de vous soutenir et de vous écouter, ce n’est pas le cas de tout le monde. Les ami(e)s peuvent être d’un grand soutien quand on est pas bien, je vous l’accorde. Mais être psychologue, c’est un métier.
Les différences majeures et principales entre l’ami(e) et le psychologue clinicien sont que le psychologue :
- Ne vous juge pas,
- Est neutre, c’est-à-dire qu’il n’a pas d’idées préconçues sur vous, il ne vous connait pas, contrairement à vos ami(e)s qui ont une certaine vision de vous et qui peuvent projeter sur vous leur ressentis, leurs peurs et vous donnez des conseils en fonction de qu’ils pensent. Le psychologue ne choisira pas à votre place, ne cherchera pas à vous influencer dans une voie plutôt qu’une autre. Son rôle est de vous accompagner dans la réflexion de vos propres décisions,
- Est un professionnel du psychisme humain,
- Est formé à l’écoute et à l’entretien clinique c’est à dire qu’il entend ce qui n’est pas dit ouvertement dans le discours du patient. Il est capable d’entendre ce que le patient n’ose pas se dire à lui-même, ce qu’il ne s’autorise pas à panser/penser. Il peut avoir laissé des traces en lui sans qu’il s’en souvienne (en repérant des éléments inconscients du discours par exemple),
- Pose des questions précises, fait revenir le patient sur certains points. Il guide le patient par ses questions vers des éléments dont il perçoit l’importance pour que le patient les explore,
- a une façon de poser des questions qui pousse le patient à réfléchir, qui donnent un éclairage nouveau sur ce qu’il n’avait pas forcément perçu.
Beaucoup de psychologues cliniciens pratiquent la supervision (c’est mon cas). Cet accompagnement par un pair permet un contrôle pour que les ressentis ou opinions personnelles n’interfèrent pas dans le travail psychothérapeutique et de toujours garder un positionnement juste vis à vis du patient.
Soyez sans craintes! Oui je sais c’est facile à dire… Vous avez 4 moyens de me contacter. Le mail, l’agenda en ligne, le téléphone et Whatsapp. Je vous encourage à me téléphoner ou à me laisser un message écrit ou vocal sur Whatsapp, si vous êtes timide.
Ce sera déjà un premier contact qui vous permettra de vous projeter dans un éventuel rendez-vous et de savoir si je peux vous aider. De plus, je suis beaucoup plus réactive par téléphone.
Sinon, vous avez le choix des autres moyens.
On fait encore la confusion entre le psychanalyste et le psychologue.
La façon de travailler n’est pas la même et je n’ai pas cette formation.
Le psychologue travaille en face à face avec le patient et interagit avec lui pour aider à la réflexion.
Le psychologue est attentif à la communication verbale et non verbale et s’appuie sur des échanges dynamiques pour aider à la verbalisation.
Le silence est parfois utile et nécessaire sans être oppressant ni identique à celui d’une séance de psychanalyse.
PAS DU TOUT!!!
Les préjugés ont la vie dure….
L’une des principales raisons d’aller voir un psychologue est la souffrance émotionnelle ou psychique.
On peut aussi voir un psychologue parce que l’on a des questionnements, besoin de conseils, de guidance etc…
Je dirai aussi que les traitements médicamenteux ne font pas tout (je suis bien placée pour le dire j’ai été infirmière) et qu’il est parfois judicieux d’allier psychothérapie et prise en charge psychiatrique.
Quant à la faiblesse… Etant donné que nous vivons dans une société où l’individualisme est glorifié et où tout devrait être sous contrôle, forcément ne pas aller bien et ne pas s’en sortir tout seul peut – être synonyme d’échec.
Or, reconnaitre que l’on ne va pas bien et que l’on a besoin d’aide c’est faire preuve de courage et un premier pas pour aller mieux. L’être humain n’aime pas le changement qui va le placer dans une situation inconnue ou inconfortable.
En thérapie, on est confronté à soi-même : c’est coûteux et éprouvant (pas tout le temps non plus rassurez-vous!). On peut se sentir déstabilisé face à tout ce que l’on peut ressentir : doutes, peurs, émotions… mais vous êtes accompagnés.
Ce travail thérapeutique a un but : aller mieux sur tous les plans.
Alors finalement, vous risquez d’aller mieux.
La question a vous poser est : « Suis-je prêt(e) à aller mieux?
J’espère avoir répondu à vos questions, si vous en avez d’autres n’hésitez pas à me contacter